Documenting the urbanistic policy bias in rural early childhood services: Toward a functional definition of rurality
Canadian Geographer / Le Géographe canadien
Published online on March 20, 2017
Abstract
One of the promises of the Canada Health Act is portability—the principle of equitable access to health services wherever you live. Services for young children in northern and rural communities are structured with a one‐size‐fits‐all funding model that inadvertently disadvantages lower population density areas. We use a socio‐cultural approach to explore the barriers to access to rural early childhood services. With data from two research projects that each covered diverse rural contexts, we focused on service providers’ and parents’ experiences in accessing early intervention and early development programs and services for children with typical development, and those with developmental delay and/or diagnosed disabilities. The results affirm the value of rural and small town life and provide information for developing a more effective rural service delivery model for families with children with typical and atypical development. We demonstrate the way providers and parents make rural services work through “relational functionality.” Parents and service providers rely on key community agents to help organize and innovate collaborative solutions to address lack of access to information, intermodal travel demands, and administrative divides. In short, we confirm an urbanistic policy bias in the per capita funding model.
La transférabilité est un des principes de la Loi canadienne sur la santé en vertu de laquelle l'accès équitable aux services de santé est garanti, peu importe le lieu de résidence. Les services offerts aux jeunes enfants dans les collectivités rurales et du Nord sont conçus selon une approche universelle de financement de type invariable qui désavantage par inadvertance les zones de faible densité. Une exploration des contraintes aux services de la petite enfance en milieu rural est menée dans une perspective socioculturelle. En partant des données obtenues de deux projets de recherche qui portaient sur un ensemble de régions rurales, nous avons sondé des fournisseurs de services et des parents sur leurs expériences de l'accès aux programmes d'intervention précoce et de développement précoce et aux services pour les enfants présentant un développement typique, un retard de développement, ou ayant un diagnostic d'incapacité. Les résultats montrent que la vie rurale et dans les petites communautés est un atout. Ils apportent un éclairage permettant d'élaborer un modèle de prestation de services en milieu rural plus efficace pour les familles ayant des enfants présentant un développement typique ou atypique. Ils démontrent l'importance de la « fonctionnalité relationnelle » entre les fournisseurs de services ruraux et les parents. On note que les parents et les fournisseurs de services comptent sur le soutien des principaux intervenants communautaires dans l'élaboration de solutions collaboratives novatrices visant à pallier le manque d'accès à l'information, répondre aux demandes de transport intermodal et dépasser les clivages administratifs. Bref, cet article démontre que la politique de répartition du financement selon le nombre d'habitants comporte un parti pris urbain.