MetaTOC stay on top of your field, easily

Global sourcing and credit constraints

Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d économique

Published online on

Abstract

This paper incorporates credit constraints into a model of global sourcing and heterogeneous firms. Following Antràs and Helpman (), heterogeneous firms decide whether to outsource or integrate input suppliers. Financing of fixed organizational costs requires borrowing with credit constraints and collateral based on tangible assets. The party that controls intermediate inputs is responsible for these financing costs. Sectors differ in their reliance on external finance and countries vary in their financial development. The model predicts that increased financial development decreases the share of integration relative to outsourcing in a country. The effect is more pronounced in sectors with a high reliance on external finance. However, this effect is mitigated by higher productivity (TFP) and headquarter intensity. Empirical examination confirms the predictions of the model. An improvement in financial development from the 25th to the 75th percentile in industries at the 75th percentile in finance dependence relative to those at the 25th percentile is associated with a 16.8% decrease in the median share of US intra‐firm imports. An increase in TFP from the 25th to the 75th percentile in the TFP triple interactions increase the share of US intra‐firm imports at the median by 3.2%. An increase in headquarter intensity from the 25th to the 75th percentile in the headquarter intensity triple interactions increase the share of US intra‐firm imports at the median by 21%. Sous‐traitance globale et contraintes de crédit. Ce mémoire incorpore des contraintes de crédit dans un modèle d’approvisionnement global de firmes hétérogènes. On part du travail d’Antràs et Helpman (2004) pour qui les firmes hétérogènes décident d’abord si elles vont faire de la sous‐traitance ou si elles vont intégrer les fournisseurs d’intrants. Le financement des coûts fixes d’organisation requiert des emprunts avec les contraintes de crédit qui s’y rattachent, et la nécessité de garanties collatérales basées sur des actifs tangibles. Les différents secteurs diffèrent quant à leur dépendance sur le financement externe, et les pays varient quant au développement de leur système financier. Le modèle prédit qu’un degré de développement accru du système financier va se traduire par une part décroissante de l’intégration par rapport à la sous‐traitance pour le pays. L’effet est plus prononcé dans les secteurs où il y a tendance à s’en remettre à la finance externe. Toutefois, cet effet est mitigé par une productivité totale des facteurs (TFP) plus grande et une plus grande intensité de quartiers‐généraux dans le pays. Le travail empirique confirme les prédictions du modèle. Une amélioration du système financier qui le ferait passer du 25e au 75e percentile dans le développement financier des industries au 75e percentile dans l’indépendance financière relative à celle au 25e percentile est associée à une chute dans la part médiane des importations américaines intra‐firmes. Un accroissement dans la TFP du 25e au 75e percentile (dans la triple interaction entre développement financier du pays, dépendance financière su niveau de l’industrie, et TFP au niveau de l’industrie) augmente la part des importations américaines intra‐firmes à la médiane de 3,2%. Une augmentation de l’intensité des quartiers généraux du 25e au 75e percentile accroît la part des importations américaines intra‐firmes à la médiane de 21%.