Over the past number of years there has been increased interest in racism and anti‐racism amongst geographers. This paper focuses on one type of anti‐racism methodology that relates to critically interrogating my own white colonial settler ancestors and particularly the institutions and structures of which they were a part, and using those understandings to resist the contemporary increase in white supremacy and anti‐Asian racism. It also seeks to demonstrate the links between anti‐racism and decolonization. Particularly, I examine the Native Sons and Daughters of British Columbia, Canada, in the Nanaimo city area, where my great‐grandparents from northern England and Scotland settled as working‐class miners at the beginning of the 20th century. I examine white working‐class settler racism against Asians, especially as practiced against Chinese and Japanese immigrants. While I do not argue that this is the only or even the most important type of anti‐racism methodology, this sort of research and associated production of knowledge can be useful in resisting present‐day anti‐Asian racism, even though I acknowledge that I am still embedded in colonial structures of racism and white privilege. Au cours des dernières années, on a constaté un intérêt accru pour le racisme et l'antiracisme parmi les géographes. Cet article met l'accent sur un type de méthodologie antiracisme qui est reliée à mon questionnement critique sur mes propres ancêtres colonisateurs blancs, et plus particulièrement, les institutions et les structures dont ils faisaient partie et l'utilisation de cette compréhension pour résister à la hausse contemporaine de la suprématie blanche et du racisme anti‐asiatique. Je tente également de démontrer les liens entre l'antiracisme et la décolonisation. J'examine plus particulièrement les filles et les fils natifs de la Colombie‐Britannique, au Canada, dans le secteur urbain de Nanaimo, où mes arrières‐grands‐parents venus du nord de l'Angleterre et d'Ecosse se sont installés comme mineurs de la classe ouvrière au début du vingtième siècle. J'examine le racisme des colons blancs de la classe ouvrière à l'endroit des Asiatiques, plus particulièrement des immigrants chinois et japonais. Bien que je ne soutienne pas que ce soit le seul type ou même le type de plus important de méthodologie antiracisme, ce genre de recherche et la production connexe de connaissances peuvent être utiles pour résister au racisme anti‐asiatique actuel, même si je reconnais que je suis encore asservi par les structures coloniales du racisme et du privilège des blancs.