Horizontal mergers and product quality
Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d économique
Published online on October 15, 2017
Abstract
We study the effects of a horizontal merger when firms compete on price and quality. In a Salop framework with three symmetric firms, several striking results appear. First, the merging firms reduce quality but possibly also price, whereas the outside firm increases both price and quality. As a result, the average price in the market increases, but also the average quality. Second, the outside firm benefits more than the merging firms from the merger, and the merger can be unprofitable for the merger partners, i.e., the “merger paradox” may appear. Third, the merger always reduces total consumer utility (though some consumers may benefit), but total welfare can increase due to endogenous quality cost savings. In a generalized framework with n firms, we identify two key factors for the merger effects: (i) the magnitude of marginal variable quality costs, which determines the nature of strategic interaction and (ii) the cross‐quality and cross‐price demand effects, which determines the intensity of price relative to quality competition. These findings have implications for antitrust policy in industries where quality is a key strategic variable for the firms.
Fusions horizontales et qualité du produit. On étudie les effets d’une fusion horizontale quand les entreprises se concurrencent par les prix et la qualité du produit. Utilisant un cadre d’analyse à la Salop avec trois entreprises symétriques, on développe certains résultats frappants. Premièrement, les entreprises qui se fusionnent réduisent la qualité du produit et possiblement aussi le prix, alors que la troisième entreprise accroît le prix et la qualité. En conséquence, le prix moyen dans le marché s’accroît mais aussi la qualité moyenne. Deuxièmement, la troisième entreprise bénéficie plus que les entreprises qui se fusionnent, et la fusion peut même ne pas être profitable pour les partenaires de la fusion – c’est‐à‐dire qu’on peut voir paraître le phénomène du paradoxe de la fusion. Troisièmement, la fusion réduit l’utilité totale des consommateurs (quoique certains consommateurs peuvent améliorer leur sort), mais le niveau de bien‐être total peut s’accroître à cause de réductions endogènes du coût de la qualité. Dans un cadre général d’analyse avec n entreprises, on identifie deux facteurs clés dans les effets de la fusion : (i) la magnitude des coûts marginaux variables de la qualité qui détermine la nature de l’interaction stratégique, et (ii) les effets croisés des prix et de la qualité sur la demande qui déterminent l’intensité relative de la concurrence par les prix et par la qualité. Ces résultats ont des implications pour la politique antitrust dans les industries où la qualité est une variable stratégique pour les entreprises.