Experiences of discrimination and discomfort: A comparison of metropolitan and non‐metropolitan locations
Canadian Geographer / Le Géographe canadien
Published online on May 28, 2013
Abstract
This article compares feelings of discomfort and experiences of discrimination attributed to racial and ethnic difference among visible minorities and two white groups: “Europeans” and “white charter” individuals. In conducting the analysis, attention is given to the role of location by examining how responses vary in three types of locations in Canada: large and diverse metropolitan areas, smaller “second‐tier” cities, and towns and rural areas. Using the Ethnic Diversity Survey (EDS) as the principal data source, the results of descriptive and explanatory multivariate analyses are presented. Logistic regression analyses confirm that race frequently is interpreted as underlying experiences of discomfort and discrimination in Canada, with visible minorities much more likely to report racial and ethnic discomfort and discrimination than the two white groups. While location is not strongly related to racial and ethnic discrimination, it has a significant impact on reports of discomfort. Residents of Montreal, Toronto, and Vancouver are more likely to report racial and ethnic discomfort than those living in non‐metropolitan areas. As others have reported in Australia and Great Britain, living in diverse social environments where negotiation of difference is an everyday necessity heightens discomfort. The findings highlight geographical variations in the lived experience of multiculturalism that warrant further investigation.
Les expériences de discrimination et d’inconfort: Une étude comparative entre les milieux métropolitains et non métropolitains
Cet article a pour objet de comparer les sentiments d’inconfort et les expériences de discrimination liés aux différences raciales et ethniques parmi des minorités visibles et deux groupes blancs: les personnes d’origine « européenne » et celles issues de « groupes fondateurs ». Une attention particulière est portée aux milieux dans cette étude. Les résultats obtenus sont analysés en fonction de trois types de milieux au Canada: les vastes régions métropolitaines présentant une grande diversité, les villes de taille moyenne, ainsi que les petites localités et les zones rurales. C’est à partir de l’Enquête sur la diversité ethnique (EDE), qui constitue la source principale de données, qu’ont été effectuées des analyses multivariées de type descriptif et explicatif. Les résultats des analyses de régression logistique permettent de montrer que l’appartenance raciale se traduit souvent par des expériences à l’origine desquelles l’inconfort et la discrimination sont vécus au Canada. À cet effet, les minorités visibles sont plus enclines que les deux groupes blancs à signaler avoir subi de l’inconfort et de la discrimination fondés sur l’origine raciale et ethnique. Alors que le milieu a peu d’influence sur la discrimination raciale et ethnique, on observe un effet significatif sur le nombre de signalements liés à l’inconfort. Le fait d’habiter à Montréal, à Toronto ou à Vancouver augmente les chances de signaler un inconfort fondé sur l’origine raciale et ethnique que dans les zones non métropolitaines. Comme il a été souligné dans d’autres études menées en Australie et en Grande‐Bretagne, le degré d’inconfort augmente dans les milieux de vie présentant une grande diversité, où la négociation des différences fait partie de la réalité quotidienne. Les constats qui se dégagent mettent en évidence des variations géographiques de l’expérience vécue du multiculturalisme et viennent confirmer la nécessité de poursuivre les recherches.