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Pollen evidence for major shifts in forest composition since the mid‐nineteenth‐century in the vicinity of Sudbury, Ontario

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Canadian Geographer / Le Géographe canadien

Published online on

Abstract

Numerous anthropogenic stressors have impacted the region surrounding Sudbury, Ontario, leading to pronounced vegetation and landscape change. Few long‐term records exist to understand the nature or timing of this change. We use pollen analysis from radiometrically dated sediments of Clearwater Lake to compare pre‐ and post‐settlement vegetation. Beginning ∼1850 CE, the record shows major shifts in forest composition, coincident with settlement and the beginnings of lumbering. These changes are unprecedented for the past ∼5000 years, and consist of increases in diversity and abundance of deciduous tree taxa and herbaceous disturbance indicators. While evidence of mining appears as early as 1900 CE, little effect is seen in the pollen record until ∼1930 CE, when sedimentation rates increased and acidification of the lake also began. At this time, further increases in palynological disturbance indicators and minimum sediment organic matter levels indicate the period of maximum vegetation loss. As a result of reduced emissions since the 1970s, water quality began to improve in Clearwater Lake and there are some decreases in the abundances of shade‐intolerant disturbance indicators in the pollen record. However, the fact that the pollen assemblages do not resemble those prior to 1850 suggests lasting vegetation changes. Le pollen comme preuve des changements majeurs survenus dans la composition forestière depuis le milieu du dix‐neuvième siècle aux alentours de Sudbury, Ontario De nombreuses perturbations anthropiques ont frappé la grande région de Sudbury, Ontario, entrainant des modifications marquées du paysage et de la végétation. Peu de relevés existent pour nous éclairer sur la nature et la séquence historique de ces modifications. Des analyses de pollen ont été réalisées à partir de sédiments datés par radiomètre et prélevés au lac Clearwater afin de comparer la végétation avant et après l’arrivée des premiers habitants. À partir de ∼1850 EC, les relevés indiquent des changements majeurs dans la composition forestière, lesquels coïncident dans le temps avec les premiers établissements humains et le début de l’exploitation forestière. De tels changements n’ont pas été observés au cours des ∼5000 dernières années. Parmi les altérations dans la végétation, une augmentation de la diversité et de l’abondance des essences de feuillus ainsi que des indicateurs de perturbation des herbacées ont été constatés. Tandis que des traces d’exploitation minière existent depuis les années 1900 EC, c’est seulement vers ∼1930 EC que les relevés de pollen indiquent une croissance des taux de sédimentation et le début de l’acidification du lac. À ce moment, de nouvelles hausses des indicateurs de perturbations palynologiques et des seuils minimaux pour les sédiments de matière organique indiquent la période de perte de végétation maximale. Depuis les années 1970, la réduction des émissions atmosphériques a contribuéà l’amélioration de la qualité de l’eau du lac Clearwater et a permis d’abaisser quelque peu le foisonnement d’indicateurs de perturbations des essences intolérantes à l’ombre dans les relevés de pollen. Cependant, le fait que ces assemblages de pollen ne ressemblent pas à ceux enregistrés avant 1850 laisse croire que les effets sur la végétation seront durables.