Mining Aboriginal success: The politics of difference in continuing education for industry needs
Canadian Geographer / Le Géographe canadien
Published online on July 09, 2013
Abstract
This article uses a study of a northern School of Mining to interrogate questions about the relationship being negotiated between aboriginality and neoliberalism. Aboriginal Peoples have long fought for control over education as central to their right of self‐determination. There are now many examples of programming and policies oriented to Aboriginal people in Canadian public post‐secondary institutions. Alongside these Aboriginal gains, there has been a neoliberal restructuring of post‐secondary education. This restructuring has served to open spaces to contest established colonial rationalities, technologies of power, and normed subjectivities in education, but it has also increasingly oriented schooling to economic goals, particularly skilling workers for local labour markets. Through neoliberal reforms, Aboriginal Peoples have achieved new forms of increased recognition. Elements of these changes correspond to Aboriginal Peoples’ long‐standing demands and vital aspirations. However, neoliberal governmentality continues to condition the possibilities for change. I argue the intertwining of Aboriginal self‐determination with efforts to restructure education to better serve labour markets has shaped an aporetic terrain, where neoliberalism, under the banner of social justice, has itself become the vehicle for a limited version of justice demanded by marginalized communities. This advances a partial form of recognition which necessarily leaves aspects of Aboriginal claims unanswered.
L’aménagement de la réussite autochtone: Les politiques de la différence dans la formation continue pour répondre aux besoins de l’industrie
En se basant sur une étude portant sur une École des mines du nord, cet article soulève des questions sur les relations actuelles entre l’autochtonie et le néolibéralisme. Les peuples autochtones se sont longtemps battus pour le contrôle sur leur éducation, un aspect central pour exercer pleinement leur droit à l’autodétermination. Il existe présentement toute une série de programmes et de politiques visant les peuples autochtones dans les établissements publics d’enseignement postsecondaire au Canada. Alors que les autochtones ont bénéficié de ces acquis, le système d’enseignement a fait l’objet d’une restructuration néolibérale. Cette refonte a menéà l’ouverture d’espaces de lutte contre les logiques coloniales en vigueur, les technologies de pouvoir et les subjectivités normées en matière d’éducation. Par contre, elle a aussi contribuéà orienter le milieu de l’enseignement vers des objectifs économiques, notamment pour s’assurer que les compétences des travailleurs soient mieux adaptées aux exigences des marchés du travail locaux. Grâce aux réformes néolibérales, les peuples autochtones ont réussi à obtenir de nouvelles formes de reconnaissance. Cette évolution est le reflet des demandes et aspirations primaires exprimées par les peuples autochtones depuis longtemps, bien que les conditions de changement soient du ressort de la gouvernementalité néolibérale. Je soutiens que la combinaison de l’autodétermination autochtone aux mesures de refonte de l’enseignement visant à répondre aux besoins des marchés du travail a entrainé l’apparition d’une situation aporétique, où le néolibéralisme, sous une bannière de justice sociale, est devenu le véhicule pour une version limitée de la justice que réclament les communautés marginalisées. Cette forme limitée de reconnaissance ainsi accordée laisse forcément sans réponse plusieurs revendications autochtones.