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Multiplying spaces of subalterity in education: From ideological realms to strategizing outcomes

Canadian Geographer / Le Géographe canadien

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Abstract

In recent years, the terrain of subalterity in education has multiplied in heterogeneous ways accentuated through the project of neoliberalism. Unpacking these socially, politically, or ideologically—through three contradictory imperatives—reveals intersecting spaces of marginality, hegemonic discourses, and complicated outcomes related to the governmentality of educational rights. However, despite serious efforts, the relentless task of contesting political rationalities, “normed” subjectivities, or technologies of power has not gained sufficient collective momentum to usurp such modes of governance and thought. These arguments are explored through a range of empirical cases in Ontario ranging from refugee and migrant rights, to the reproduction of racial/sexual/classed profiling and subjectivities, to territorial disputes related to northern and smaller school board challenges related to school closures. It is argued that the fundamental issue is not the dilemma related to redistribution and recognition rights, but the tensions strategically created through the manipulation of economic and moral orderings and consequential fragmentations of space and social justice. La multiplication des espaces de sous‐altérité dans l’éducation: Des domaines idéologiques à la conception stratégique des résultats Ces dernières années, les études portant sur la sous‐alterité dans l’éducation se sont multipliées de manière hétérogène dans le cadre du projet néolibéral. Les décortiquer sur les plans social, politique, ou idéologique à partir de trois impératifs contradictoires permet de dégager des espaces dans lesquels se croisent marginalité, discours hégémoniques et résultats complexes en lien avec la gouvernementalité des droits à l’éducation. Cependant, malgré des efforts soutenus, la tâche infatigable de devoir s’opposer vigoureusement aux rationalités politiques, aux subjectivités « normées » et aux technologies de pouvoir n’a pas réussi à susciter un élan collectif en mesure d’usurper de tels modes de gouvernance et de pensée. Ces arguments font l’objet d’une série d’études de cas empiriques menées en Ontario qui portent entre autres sur les droits des personnes réfugiées et immigrantes, les subjectivités et la reproduction du profilage liéà l’appartenance raciale, au genre, et à l’origine sociale, ainsi que des litiges territoriaux entourant la contestation de la fermeture de petites écoles par des conseils scolaires du nord. L’article fait valoir que la question de fond n’est pas tant le dilemme concernant les droits liés à la répartition et à la reconnaissance, mais plutôt les rapports tendus qui sont conçus stratégiquement par la manipulation d’ordonnances économiques et morales et les fragmentations de l’espace et de la justice spatiale qui en résultent.