Oil and gas infrastructure and the spatial pattern of grizzly bear habitat selection in Alberta, Canada / Les infrastructures pétrolières et gazières et la structure spatiale de la sélection d'habitat par les grizzlys en Alberta, Canada
Canadian Geographer / Le Géographe canadien
Published online on January 12, 2014
Abstract
Oil and gas development is increasing in areas of Alberta, Canada that are also home to threatened grizzly bear (Ursus arctos) populations. While impacts of forest disturbances on bears have been heavily studied, research on the impacts of oil and gas activities is limited. Our research goal was to test the hypothesis that grizzly bears select locations of oil and gas development randomly, using grizzly bear telemetry data collected from 2005 to 2010 in the Kakwa region of Alberta. Maps of probability of resource use by bears were generated and used to conditionally randomize telemetry data to classify bear locations as being closer, farther, or no different than expected from oil and gas features. Our results indicated that bears were generally observed closer to oil and gas features during spring. Adult males were farther than expected to all features during the summer season. During fall, adult females showed avoidance of all oil and gas features during the day, but were closer at night. Active wellsites were avoided by all bears in the fall, and roads were avoided more than pipelines. Spatial analysis and geographic information science are ideal tools for examining the influence of landscape features on wildlife.
L'exploitation des gisements pétroliers et gaziers s'étend dans les régions de l'Alberta (Canada) qui abritent des populations menacées de grizzlys (ursus arctos). Tandis que les répercussions des perturbations forestières sur les ours ont fait l'objet de nombreuses études, il existe peu de travaux de recherche sur les impacts des activités pétrolières et gazières. Le but de notre recherche était de vérifier l'hypothèse selon laquelle les grizzlys choisissent de s'établir à proximité des zones d'exploitation des gisements pétroliers et gaziers de manière aléatoire. Nous avons utilisé des données télémétriques sur les grizzlys recueillies entre 2005 et 2010 dans la région de Kakwa en Alberta. Des cartes reflétant la probabilité que des ours consomment des ressources ont été conçues et utilisées pour tirer aléatoirement des données télémétriques et classifier les lieux d'habitat des ours selon qu'ils sont plus près, plus éloignés, ou à une distance prévue des installations pétrolières et gazières. Les résultats obtenus montrent que, dans l'ensemble, les ours ont été aperçus plus près des installations pétrolières et gazières au printemps. Pendant l'été, les mâles adultes étaient plus éloignés que prévu des installations. Au cours de l'automne, on a remarqué chez les femelles adultes des signes d'évitement de toutes les installations pétrolières et gazières pendant la journée, alors qu'elles s'en rapprochaient la nuit. En automne, tous les ours évitaient les emplacements des puits en production et ils évitaient davantage les routes que les oléoducs. L'analyse spatiale et la science de l'information géographique constituent des outils idéaux pour étudier l'influence des caractéristiques du paysage sur la faune.