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Shaky foundations: Refugees in Vancouver's housing market

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Canadian Geographer / Le Géographe canadien

Published online on

Abstract

Our purpose in this article is to examine refugees' access to housing in metropolitan Vancouver. How are refugees faring in Vancouver's housing market relative to non‐humanitarian immigrants? Is there evidence that their housing circumstances change over time? Following from this, can we detect systematic differences in housing experiences between refugees selected and supported by the Canadian government versus those who come to Canada seeking asylum? Finally, what are the most important barriers for refugees in Vancouver's housing market and how are they addressed? Our study involved three main forms of data collection: focus groups with representatives of organizations that support newcomers, focus groups with newcomers, and a systematic survey exploring the housing experience of immigrants and refugees. While this article focuses on the survey results, we also draw upon the contextual knowledge obtained through the focus groups. We find that refugees are more likely than economic immigrants to lack the resources needed to access adequate and affordable housing. Many inhabit inadequately maintained, overcrowded, and unaffordable housing units and experience increased risk of homelessness. Therefore, we conclude that there is a need for greater coordination between housing and settlement policy to enable all newcomers to meet their housing needs. Le présent article a pour objectif d'examiner la question de l'accès des réfugiés au logement dans la région métropolitaine de Vancouver. La situation des réfugiés dans le marché du logement de Vancouver est‐elle comparable à celle des immigrants admis pour des raisons autres qu'humanitaires ? Les données disponibles nous montrent‐elles que leurs conditions résidentielles ont évolué au fil du temps ? Dans la foulée, ces données permettent‐elles de détecter des différences systématiques au niveau des expériences vécues en matière de logement entre les réfugiés sélectionnés et soutenus par le gouvernement canadien et ceux qui viennent au Canada en demandant l'asile ? Finalement, quelles sont les barrières les plus importantes auxquelles se heurtent les réfugiés dans le marché du logement de Vancouver et quelles mesures ont été adoptées pour les faire tomber ? Nous avons eu recourt à trois méthodes principales de collecte de données pour cette étude: des groupes de discussion formés de représentants des organisations d'entraide auprès des nouveaux arrivants, des groupes de discussion formés de nouveaux arrivants, et une enquête systématique et exploratoire portant sur l'expérience de logement des immigrants et des réfugiés. Si cet article propose d'abord une analyse des résultats d'enquête, ceux‐ci sont également examinés à la lumière des connaissances sur le milieu obtenues lors de la tenue des groupes de discussion. Il se dégage le constat selon lequel les réfugiés sont plus susceptibles que les immigrants économiques de manquer de ressources essentielles pour accéder à un logement adéquat et abordable. Plusieurs d'entre eux sont contraints de choisir un domicile mal entretenu, surpeuplé et inabordable et risquent même de devenir des sans abri. Nous arrivons à la conclusion que la coordination entre les politiques qui concernent le logement et l'établissement des réfugiés doit être améliorée afin que tous les nouveaux arrivants puissent trouver un logement qui réponde à leurs besoins.