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An exploration into political ecology and nonhuman agency: The case of the wild horse in western Canada

Canadian Geographer / Le Géographe canadien

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Abstract

Free‐ranging wild/feral horse populations are found worldwide in a variety of habitats. The animals have varied ecological impacts and socio‐cultural significance which are reflected in profoundly different management approaches. Using qualitative methods, this article investigates divergent perceptions of wild horses in western Canada employing two different frameworks: that of political ecological constructivism and that of nonhuman agency in a more‐than‐human geography. Government authorities mostly view the wild horse as an alien introduced species which competes with native wildlife and negatively impacts native ecosystems as well as interferes with resource industries. In this article, I suggest that the prevalent government view may be interpreted as an example of environmental orthodoxies. This view will be contrasted with an interpretation of wild horses as reintroduced wildlife, based on the findings of molecular biology using mitochondrial DNA analysis, and adopting a paleoecological perspective. However, this view, too, can be challenged as to its objectivity. Finally, this article will show that an engagement with wild horses as nonhuman agents, particularly through the lens of nonhuman charisma, is crucial for understanding the dynamics of change in government approaches to wild horse management as well as a culturally differentiated relationship with these animals. Une exploration de l’écologie politique et de l’action non humaine: Le cas du cheval sauvage dans l’ouest canadien  On retrouve des populations de chevaux en liberté/sauvages partout dans le monde et dans divers habitats. Les impacts écologiques et la signification socioculturelle de ces animaux sont multiples et renvoient à des modes de gestion foncièrement différentes. S’appuyant sur une méthode de recherche qualitative, cet article examine à partir de deux cadres d’analyse particuliers différentes perceptions sur les chevaux sauvages dans l’ouest canadien: le premier renvoie au constructivisme politique et écologique et l’autre à l’action non humaine dans un contexte géographique plus qu’humain. Les autorités gouvernementales voient le cheval sauvage surtout comme une espèce exotique envahissante qui rivalise avec la faune et la flore indigènes, qui entraîne des conséquences négatives sur les écosystèmes indigènes, et qui se heurte aux secteurs visant l’exploitation des ressources naturelles. Dans cet article est défendue l’idée selon laquelle la vision gouvernementale qui prévaut puisse être interprétée comme un cas d’orthodoxie environnementale. Cette vision est confrontée à une interprétation qui voit les chevaux sauvages comme une espèce naturelle réintroduite, interprétation qui repose, à travers une perspective paléoécologique, sur les découvertes de la biologie moléculaire obtenues à partir d’analyses de l’ADN mitochondrial. Cependant, on peut également remettre en cause cette vision sur la base de son objectivité. Pour terminer, cet article fait la démonstration qu’il est essentiel d’aborder les chevaux sauvages comme des agents non humains, notamment sous l’angle du charisme non humain, pour mieux comprendre autant la constante évolution des modes de gestion des chevaux sauvages utilisés par le gouvernement aussi bien que le lien culturellement distinct qui se noue avec ces animaux.