Assessing the implementation of Ontario's Nutrient Management decision support system
Canadian Geographer / Le Géographe canadien
Published online on December 03, 2013
Abstract
While land use planners increasingly rely on information technology to assist decision making, there are few empirical studies that assess the actual implementation of decision support systems. This article assesses the implementation of Ontario's Nutrient Management (NMAN) computer program using a case study of the livestock building permitting procedures in East Perth Township. In the 1970s, some townships in Ontario required livestock operators to obtain a Certificate of Compliance prior to receiving a building permit. Applicants were required to satisfy minimum distance separation criteria, ratio of animals to land area, and manure storage requirements. In the 1990s, the process changed when many townships enacted Nutrient Management By‐laws, requiring applicants to prepare a nutrient management plan, in addition to the minimum distance separation criteria and manure storage requirements. The NMAN software fulfills a dual role. Livestock operators use the NMAN to prepare a nutrient management plan, whereas review agency officials use the NMAN software to ensure the nutrient management plans meet provincial requirements. We conduct a review of 122 livestock building permit applications in East Perth Township to compare performance measures pre‐ and post‐use of the NMAN software. We frame the assessment around contextual, process, and outcome criteria from decision support system (DSS) and policy‐oriented implementation studies. The findings indicate that with the NMAN the review agency officials receive more information concerning the physical properties of fields that receive manure, soil nutrient levels, crop rotation patterns, manure application method and timing, among other farming practices. The review agencies have more knowledge about the operators' capacity to safely dispose of manure generated at the proposed and expanding facility. While the process continues to be fair, the overall length of time to process a building permit application was longer. This was often a result of the time needed to gather the information to input into the NMAN software. However, the length of time required by the review agencies was significantly shorter. Opportunities for future research include applying the field‐based nutrient application rates on a watershed scale, and assessing farmers' use and user satisfaction with the NMAN software.
Alors que les responsables de l'aménagement du territoire recourent de plus en plus aux technologies de l'information pour les aider dans la prise de décisions, peu d'études empiriques ont été réalisées jusqu'à présent qui évaluent plus concrètement la mise en œuvre des systèmes d'aide à la décision. Cet article évalue la mise en œuvre du programme informatique Gestion des éléments nutritifs de l'Ontario (NMAN) à partir d'une étude de cas sur les mécanismes de livraison des permis de construction de bâtiments d'élevage dans le comté d'East Perth. Dans les années 1970, quelques‐uns des comtés de l'Ontario exigeaient que les éleveurs de bétail obtiennent un certificat de conformité avant de pouvoir acquérir un permis de construire. Les demandeurs avaient l'obligation de respecter des critères établis sur les distances minimales de séparation, sur le rapport entre le nombre d'animaux et la superficie des terres, et sur les normes de stockage du fumier. Dans les années 1990, ce processus a été modifié lorsque plusieurs comtés ont promulgué des règlements sur la gestion des éléments nutritifs qui exigaient que les demandeurs élaborent un plan de gestion des éléments nutritifs en plus de devoir respecter les critères des distances minimales de séparation et les normes de stockage du fumier. Le logiciel NMAN accomplit un double rôle. Les éleveurs de bétail utilisent ce logiciel en vue de préparer un plan de gestion des éléments nutritifs, tandis que les fonctionnaires des organismes de vérification l'utilisent afin de s'assurer que les plans de gestion des éléments nutritifs se conforment aux exigences provinciales. Nous avons passé en revue 122 demandes de permis de construction de bâtiments d'élevage dans le comté d'East Perth en vue de réaliser une comparaison des mesures de la performance avant et après l'exploitation du logiciel NMAN. Le cadre d'évaluation est établi autour de critères relatifs aux contextes, processus et résultats qui proviennent d'études de mise en œuvre portant sur les systèmes d'aide à la décision et sur les politiques. Les constats qui en ressortent indiquent que les fonctionnaires des organismes de vérification recueillent plus de renseignements avec NMAN à propos des propriétés physiques des champs sur lesquels on épand du fumier, de la teneur des éléments nutritifs du sol, des systèmes de rotation des cultures, des méthodes et du calendrier d'épandage du fumier, aussi bien que des autres pratiques agricoles. Les organismes de vérification ont acquis plus de connaissances sur la capacité des éleveurs à éliminer de manière sécuritaire le fumier produit dans une installation que l'on prévoit de construire et d'agrandir. Alors que le processus, dans l'ensemble, demeure équitable, la durée globale du traitement de la demande de permis de construire a été plutôt longue. Cette situation était souvent le résultat du temps nécessaire pour rassembler les renseignements à saisir dans le logiciel NMAN. Cependant, la durée exigée par les organismes de vérification était significativement plus courte. De nouvelles possibilités de recherche s'ouvrent entre autres sur l'application de taux fondés sur des relevés des éléments nutritifs à l'échelle des bassins hydrologiques et sur l'évaluation de l'intensité d'utilisation du logiciel NMAN par les agriculteurs et le degré de satisfaction des utilisateurs.