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Toward cumulative effects assessment and management in the Athabasca watershed, Alberta, Canada / Vers l'évaluation et la gestion des effets cumulatifs dans le bassin hydrographique de la rivière Athabasca, Alberta, Canada

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Canadian Geographer / Le Géographe canadien

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Abstract

This article examines watershed cumulative effects assessment and management (CEAM) in the Athabasca watershed, Alberta, Canada. Using a focus group and semi‐structured interviews with 30 key informants from government, industry, NGOs, and First Nations, watershed CEAM was examined based on eight requisites to support CEAM: the presence of a lead agency; enabling legislation; financial and human resources; data management and coordination; multi‐scaled monitoring; CEAM baselines, indicators, and thresholds; multi‐stakeholder collaboration; and vertical and horizontal linkages. Results show that while there was broad agreement amongst participants concerning the necessity for these requisites, there was also considerable uncertainty respecting these requisite performances in this watershed. Several contributing factors may help explain this uncertainty. Participants noted a lack of willingness to share data to support CEAM, especially spatial data, as well as a lack of confidence in the integrity of water monitoring data. An absence of coordination and leadership for watershed CEAM has contributed to financial, human, and technical capacity limitations as well as power asymmetries respecting multi‐stakeholder engagement. Our results suggest that notwithstanding investment in cumulative effects science and monitoring in the Athabasca, advancing watershed CEAM requires much greater attention to the institutional requisites to implement and sustain CEAM programs. Cet article s'intéresse à l'évaluation et à la gestion des effets cumulatifs (ÉGEC) dans les bassins hydrographiques et à leur mise en œuvre dans le bassin hydrographique de la rivière Athabasca, Alberta, Canada. Une exploration de l'ÉGEC des bassins hydrographiques a été menée à partir d'un forum de discussion et d'entretiens semi‐dirigés auprès de trente informateurs clés du gouvernement, de l'industrie, d'ONG et des Premières Nations. Elle a porté sur les huit exigences favorables à la réalisation d'une ÉGEC : la présence d'un organisme chef‐de‐file; un cadre légal propice; des ressources financières et humaines; la gestion et la coordination de l'information; la surveillance continue multi‐niveaux; des valeurs de référence, des indicateurs et des seuils pour l'ÉGEC; la collaboration de plusieurs parties prenantes; et l'établissement de liens verticaux et horizontaux. Si les résultats obtenus permettent de confirmer le développement d'un large consensus parmi les participants autour de la nécessité de remplir toutes ces exigences, il plane aussi une incertitude considérable quant à la satisfaction de ces exigences de fonctionnement pour ce bassin hydrographique. Plusieurs facteurs ont été décelés qui peuvent préciser les raisons de cette incertitude. Les participants ont remarqué le manque de volonté de partager des données pour soutenir la réalisation d'une ÉGEC, en particulier les données spatiales, auquel s'ajoute un manque de confiance dans la fiabilité des données en surveillance de l'eau. L'absence de coordination et de direction pour l'ÉGEC des bassins hydrographiques a entraîné la diminution du potentiel sur les plans financiers, humains et techniques aussi bien que l'existence d'un déséquilibre de pouvoir dans le niveau de l'engagement de chacune des parties prenantes. Il se dégage des résultats obtenus que malgré l'investissement dans les sciences sur les effets cumulatifs et la surveillance de la rivière Athabasca, la promotion de l'ÉGEC des bassins hydrographiques dépend de l'importance accordée aux exigences institutionnelles pour mettre en œuvre et assurer la pérennité des programmes d'ÉGEC.