An argument for ethical physical geography research on Indigenous landscapes in Canada / Un plaidoyer pour la recherche éthique en géographie physique des paysages autochtones au Canada
Canadian Geographer / Le Géographe canadien
Published online on June 02, 2014
Abstract
In Canadian physical geography, the ethical implications of research occurring in Indigenous spaces and places have historically been overlooked. Physical geographers, particularly those working in northern Canada, are beginning to recognize that our research takes place in a sensitive social space and the knowledge we pursue has ethical and moral implications. The Canadian Geographer recently published a special issue (56:2) that documents the many challenges and opportunities of community‐based participatory research involving Indigenous peoples in Canada. Throughout that issue, the 2010 Tri‐Council Policy Statement, Ethical Conduct for Research Involving Humans (TCPS2), was referenced as important in directing a shift towards ethical interactions with Indigenous peoples in research. Drawing on material from the special issue and the TCPS2, this article gives an overview of the authors' experiences in attempting to execute an ethically sound physical geography study in traditional Dene territory in northern Saskatchewan. The viewpoint concludes with thoughts on what bridges and barriers exist when attempting physical geography research that is sensitive to the ethical responsibilities of working in Indigenous spaces. From our perspective, physical geographers can strengthen the ethical defensibility and overall quality of their research by enhancing involvement with indigenous communities that are potentially impacted by their research findings.
Dans la pratique de la géographie physique au Canada, les répercussions éthiques des travaux de recherche menés sur des espaces et des lieux autochtones ont été peu étudiées dans le passé. Les géographes physiques, en commençant par ceux qui sont actifs dans les régions nordiques du Canada, sont peu à peu conscients du fait que nos travaux de recherche se déroulent dans des espaces sociaux sensibles et que les connaissances que nous souhaitons acquérir ont des conséquences sur le plan éthique et moral. Le Géographe canadien a récemment fait paraître un numéro spécial (vol.56, no.2) qui rassemble des informations sur les nombreux défis à relever et les possibilités de la recherche participative axée sur la communauté et portant sur les peuples autochtones au Canada. Tous les auteurs ont accordé une importance à l'Énoncé de politique des trois Conseils: éthique de la recherche avec des êtres humains (EPTC‐2) dans l'évolution vers des interactions éthiques en recherche avec des peuples autochtones. En s'appuyant sur des informations tirées du numéro spécial et de l'EPTC‐2, cet article présente une vue d'ensemble des expériences que les auteurs ont éprouvées dans le cadre d'une étude de géographie physique conforme à l'éthique menée dans le territoire traditionnel de Dene, situé au nord de la Saskatchewan. Des perspectives sont esquissées sur les éléments facilitateurs et les obstacles qui peuvent se présenter lorsque des travaux de recherche en géographie physique sont effectués de manière responsable sur le plan éthique dans des espaces autochtones. Nous sommes de l'avis que les géographes physiques peuvent renforcer l'éthique et la qualité globale de leurs travaux de recherche par le renforcement de la participation active des communautés autochtones susceptibles d'être affectées par les résultats de leurs travaux de recherche.