Chasing after “good jobs.” Do they exist and does it matter if they do?
Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d économique
Published online on May 26, 2016
Abstract
Most people believe that there are such things as good jobs—jobs that a worker would consider herself lucky to get. But for economists, the existence of good jobs is debatable. In this paper, I provide a definition of a good job based on various theories of the labour market: a job that involves a surplus captured partly by the worker. I use that definition to guide an empirical investigation of the existence and importance of good jobs. I conclude that good jobs do exist—that the labour market does not just function according to a Roy model with wage differentials reflecting only skill differentials, compensating differentials or bond posting—and that their impact on the overall wage structure is substantial. Finally, I discuss the implications of the existence of good jobs for policy setting and for assessments of the justice of a society.
La chasse aux bons emplois. Est-ce qu’ils existent et est-ce que cela importe qu’ils existent? La plupart des gens croient qu’il y a telles choses que de bons emplois : des emplois qu’un travailleur se trouverait chanceux d’avoir. Mais pour les économistes, l’existence de bons emplois est discutable. Dans ce texte, l’auteur propose une définition de bon emploi fondée sur diverses théories du marché du travail : un emploi qui engendre un surplus capturé en partie par le travailleur. Il utilise cette définition pour guider son enquête empirique sur l’existence et l’importance de bons emplois. On conclut que les bons emplois existent – que le marché du travail ne fonctionne pas seulement selon le modèle de Roy avec des différentiels de salaires qui reflètent seulement les différentiels d’habiletés, les différentiels compensatoires, ou le dépôt d’une caution – et que leur impact sur la structure globale des salaires est substantielle. Finalement, l’auteur discute les implications de l’existence de bons emplois sur la définition de politiques et sur l’évaluation du caractère juste d’une société.