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Transit‐oriented development and gentrification along Metro Vancouver's low‐income SkyTrain corridor

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Canadian Geographer / Le Géographe canadien

Published online on

Abstract

We examine the incipient gentrification of a low‐income corridor that follows the alignment of the SkyTrain rapid transit route through Vancouver and its suburbs. The corridor contains concentrations of aging, private, low‐rise apartments built through welfare state programs 40–50 years ago that have become the affordable homes of poorer residents, including recent refugees and immigrants. Focus groups in suburban Burnaby confirm that these neighbourhoods are highly valued by residents, because they are close to family services and SkyTrain stations. But transit proximity is also bringing transformation through a regional sustainability policy of transit‐oriented development (TOD), permitting the construction of high‐density condominium towers around stations. In Burnaby redevelopment is being accelerated by the upzoning policy of the NDP‐led municipal council, removing planning protection from the apartments. The council argues that in light of cost downloading by senior government there is no alternative to such gentrification. Comparable affordable housing stock from the welfare state era is under threat across Canada as subsidies expire and the fabric ages; with local variations this Burnaby story is a national story. The paper contributes to critical assessment of TOD and state‐aided gentrification, demonstrating how environmental aspirations can exclude social justice from the policy register. L'aménagement centré sur le transport en commun et la gentrification de l'axe défavorisé aux abords du SkyTrain de la région métropolitaine de Vancouver Cet article porte sur la gentrification récente dans l'axe de faible revenu le long de la ligne du réseau de transport express SkyTrain qui traverse Vancouver et sa périphérie. L'axe concentre des édifices anciens, privés, de faible hauteur et réalisés grâce à des programmes créés il y a 40 ou 50 ans par l'état providence. Ces édifices fournissent aujourd'hui des logements abordables pour les résidents démunis, y compris les nouveaux réfugiés et immigrants. Des groupes de discussion tenus dans la ville de banlieue de Burnaby indiquent que ces quartiers sont très appréciés par les résidents, étant donné leur proximité aux services offerts aux familles ainsi qu'aux gares du SkyTrain. Cette proximité au transport en commun a engendré une politique régionale visant l'aménagement durable centré sur le transport en commun et aboutit à des changements qui autorisent la construction d'immeubles en copropriété de haute densité autour des gares. À Burnaby, le réaménagement a été soutenu par une politique de revalorisation du zonage cautionnée par le conseil municipal dirigé par le NPD, faisant ainsi disparaître les mesures de protection s'appliquant aux appartements. Le conseil fait valoir que considérant le fait que les autorités supérieures du gouvernement leur ont refilé la facture, la gentrification est la seule option possible. Aux quatre coins du Canada, d'autres parcs de logements abordables datant de l'époque de l'état providence sont également menacés par le retrait des subventions et le vieillissement du parc immobilier. Bien qu'il existe quelques particularités locales propres à Burnaby, cette histoire a pris une ampleur nationale. Cet article ajoute aux évaluations critiques portant sur la gentrification appuyée par l'aménagement centré sur les transports en commun et par le gouvernement. Il met en évidence comment les démarches favorables à l'environnement peuvent exclure la justice sociale de l'agenda politique.