Environmental justice in the environmental non‐governmental organization landscape of Toronto (Canada)
Canadian Geographer / Le Géographe canadien
Published online on May 16, 2016
Abstract
Similar to other global cities, Toronto (Canada) is addressing conflicting energy concerns in the form of the need to consider energy sustainability while concurrently continuing to expand urban development in response to high levels of immigrant population growth. We argue that energy solutions and policy interventions cannot be successful unless they are sensitive to the social, spatial, and economic concerns of Toronto's diverse communities. Drawing on interview findings of a three‐year study “Who has the power? The energy crisis and environmental justice in Toronto,” this paper considers whether current Toronto‐based environmental non‐governmental organization (ENGO) strategies to enhance awareness of energy problems and environmental sustainability are framed in a manner that includes Toronto's many marginalized and racialized residents. Findings also highlight the extent to which ENGOs are adopting environmental justice as both a discourse for environmental change and a set of principles to guide energy‐related programming, policy, and partnerships.
La justice environnementale dans le monde des organisations environnementalistes non gouvernementales de Toronto (Canada)
À l'instar des autres métropoles du monde, Toronto (Canada) est aux prises avec une problématique énergétique qui oppose la nécessité de viser la durabilité énergétique à la poursuite de son développement urbain relié à la croissance de la population immigrante. Nous faisons valoir que les solutions énergétiques et les initiatives politiques n'atteindront leurs cibles que si elles sont en phase avec les préoccupations sociales, spatiales et économiques des diverses communautés de Toronto. À partir des résultats d'entrevues menées dans le cadre d'une étude triennale « À qui le pouvoir? La crise énergétique et la justice environnementale à Toronto », cet article vise à établir si les stratégies mises de l'avant par des organisations environnementalistes non gouvernementales torontoises afin de renforcer la sensibilisation aux problèmes énergétiques et à la durabilité environnementale, sont élaborées en intégrant les communautés marginales et raciales. Les résultats mettent également en évidence la manière dont ces organisations adoptent l'idée de justice environnementale, tant dans leur discours lié aux changements environnementaux que dans les principes directeurs des programmes, des politiques et des partenariats en matière énergétique.