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Road traffic noise geography during the night in Montreal: An environmental equity assessment

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Canadian Geographer / Le Géographe canadien

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Abstract

A high level of road traffic noise during the night can alter individuals' wellbeing. The first objective of this paper is to determine whether the groups that are most vulnerable to road traffic noise, namely children under 15 years old and people aged 65 and over, and the groups most likely to experience high levels of nuisance, namely visible minorities and low‐income individuals, are affected by environmental inequities with regard to road traffic noise during the night. The second objective is to identify the sectors where the mean level of noise surpasses the 55 dB(A) tolerance threshold established by the World Health Organization. The methodology for estimating the level of nocturnal road traffic noise is based on a combination of elements of the road and urban environments. All of these parameters have been considered in calculating road traffic noise in the most densely inhabited portion of the Island of Montreal. The results of the statistical tests show that the groups selected on the basis of age are not affected by any environmental inequities. However, areas with more low‐income individuals and visible minorities are more likely to be characterized by higher levels of road traffic noise when compared with the rest of the population. Le bruit routier en période nocturne à Montréal : un diagnostic d'équité environnementale Un niveau de bruit routier élevé en période nocturne peut considérablement altérer le bien‐être des individus. L'objectif de cet article est double. Premièrement, il s'agit de déterminer si les groupes les plus vulnérables au bruit routier, soit les enfants de moins de 15 ans, les personnes âgées de 65 ans et plus; et les groupes les plus susceptibles d'expérimenter des niveaux élevés de nuisances, les minorités visibles et les personnes à faible revenu, subissent de l'iniquité environnementale par rapport au bruit routier la nuit dans leur milieu résidentiel. Deuxièmement, l'article se penche sur l'identification des secteurs dans lesquels le niveau de bruit routier moyen en période nocturne dépasse le seuil de tolérance fixé à 55 dB(A) par l'Organisation mondiale de la santé. La méthode d'estimation du bruit routier en période nocturne repose sur la combinaison de plusieurs éléments des environnements routier et urbain. L'ensemble de ces paramètres a été considéré pour le calcul du bruit routier dans la partie la plus densément habitée de l'île de Montréal. Les résultats obtenus des tests statistiques montrent que les groupes sélectionnés sur la base de l'âge ne subissent aucune iniquité environnementale. Par contre, les personnes à faible revenu et les minorités visibles vivent dans des secteurs résidentiels caractérisés par des niveaux de bruit routier supérieurs par rapport au reste de la population.