Firm productivity and importing: Evidence from Chinese manufacturing firms
Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d économique
Published online on November 01, 2016
Abstract
This paper investigates various aspects of the relationship between firm productivity and importing for a large sample of Chinese firms between 2002 and 2006 making a distinction between the origin, variety, skill and technology content of imports. Employing a random effects probit model and a propensity score matching with difference‐in‐differences (PSM–DID) approach and treating imports as endogenous in our measure of total factor productivity (TFP) (De Loecker 2007), we test the self‐selection and learning‐by‐doing hypotheses. Our results show evidence of a bi‐directional causal relationship between importing and productivity. Although importing firms tend to be more productive before entering the import market, once they start importing firms experience significant productivity gains for up to two years following entry. We also find evidence of learning effects following the decision to import, which is stronger when import starters source their products from high‐income economies, import a wider variety of products and import products with a higher skill and technology content. A number of robustness checks confirm the learning effects of importing on TFP growth.
Productivité de la firme et importation : résultats pour les firmes manufacturières chinoises. Ce texte enquête sur divers aspects de la relation entre la productivité de la firme et l'importation pour un grand échantillon de firmes chinoises entre 2002 et 2006, en tenant compte de l'origine, la variété, ainsi que de l'intensité d'utilisation de la technologie et du travail qualifié du contenu des importations. En utilisant un modèle probit avec effets aléatoires, une approche de différences‐dans‐les‐différences (PSM‐DID) à l'appariement des scores de propension, et en traitant les importations comme endogènes dans la mesure de la productivité totale des facteurs (PTF)(De Loecker 2007), on met au test l'hypothèse d'auto‐sélection et celle de l'apprentissage sur le tas. Les résultats montrent à l'évidence qu'il existe une relation causale bidirectionnelle entre importation et productivité. Même si les firmes importatrices tendent à être plus productives avant d'entrer dans le marché de l'importation, une fois dans ce marché les firmes importatrices font des gains de productivité significatifs et cela jusqu'à deux ans après l'entrée. On découvre aussi que les effets d'apprentissage suivant la décision d'importer sont d'autant plus forts que les nouveaux importateurs achètent des produits en provenance d'économies à haut revenus, une variété de produits, et des produits à haute intensité d'expertise et de technologie. Un nombre de vérifications confirment les effets d'apprentissage de l'importation sur la croissance de la PTF.