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Imported inputs and privatization in downstream mixed oligopoly with foreign ownership

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Canadian Journal of Economics/Revue canadienne d économique

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Abstract

This paper examines welfare implications of privatization in a mixed oligopoly with vertically related markets, where an upstream foreign monopolist sells an essential input to public and private firms located downstream in the domestic country. The impact on domestic welfare of privatizing the downstream public firm is shown to contain three effects. The first is an output distortion effect, which negatively affects welfare since privatization decreases the production of final good for consumption. The second is an input price lowering effect resulting from a decrease in derived demand for the input. When the level of privatization increases, a decrease in final good production lowers input demand, causing input price to decline and domestic welfare to increase. The third is a rent‐leaking effect associated with foreign ownership in the downstream private firm. The rival domestic firm strategically increases its final good production, causing profits accrued to foreign investors to increase and domestic welfare to decline. Without foreign ownership in the downstream private firm, the optimal policy toward the public firm is complete privatization as the output distortion effect is dominated by the input price lowering effect. With foreign ownership, however, complete privatization can never be socially optimal due to the additional negative impact on domestic welfare of the rent‐leaking effect. We further discuss implications for domestic welfare under different privatization schemes (e.g., selling the privatization shares to the upstream foreign monopolist or to the rival domestic firm). Intrants importés et privatisation dans un oligopole mixte en aval où il y a propriétéétrangère. Ce texte examine les implications pour le bien‐être d’une privatisation dans un oligopole mixte qui relie des marchés verticalement intégrés et où un monopole en amont sous contrôle étranger vend un intrant essentiel pour à la fois les firmes privée et publique qui opèrent en aval dans l’économie domestique. On montre que l’impact sur le bien‐être domestique de la privatisation de la firme publique en aval a trois effets : (i) un effet de distorsion de l’output qui affecte négativement le bien‐être puisque la production du bien final de consommation décroît, (ii) un effet de réduction du prix d’un intrant découlant de la réduction de sa demande; quand le niveau de privatisation s’accroît, une chute de la production du bien final réduit la demande d’intrant, causant la chute du prix de l’intrant et l’augmentation du bien‐être domestique, (iii) un effet de déperdition de rente associée à la propriétéétrangère dans la firme privée en aval. La firme domestique rivale accroît stratégiquement sa production finale, les profits des investisseurs étrangers grandissent, et le bien‐être domestique décroît. Sans propriété étrangère dans la firme privée en aval, la politique optimale envers la firme publique est la privatisation complète puisque l’effet de distorsion de l’output est dominé par l’effet de chute du prix de l’intrant. Avec la propriété étrangère dans la firme privée en aval, cependant, la complète privatisation ne peut jamais être une politique optimale à cause du fait que l’impact additionnel négatif sur le bien‐être domestique à cause de l’effet de déperdition de la rente. On discute aussi des implications sur le bien‐être domestique de divers types de régimes de privatisation (p. ex. vendre les actifs privatisés au monopoleur étranger en amont ou à la firme privée domestique en aval).