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Restructuring development expertise and labour in the CIDA‐DFAIT merger

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Canadian Geographer / Le Géographe canadien

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Abstract

In 2013, the government of Canada amalgamated the Canadian International Development Agency (CIDA) and the Department of Foreign Affairs and International Trade (DFAIT) to form the Department of Foreign Affairs, Trade, and Development (DFATD), now Global Affairs Canada (GAC). Though officially amalgamation aims to ensure policy coherence and effectiveness, it also brings CIDA, which had been a relatively independent agency with considerable policy powers, directly into the foreign affairs and international trade apparatus. Recent critical scholarship demonstrates the importance of more closely examining the day‐to‐day labour and strategic agency of professional experts in bureaucratic settings for assessing how policy is made, and for rethinking the geographies of bureaucracy, expertise, and the capitalist state more generally. The new department's structure and operation, and how it executes its political and strategic mandates, are dependent on the reorganization of expert labour within the department, especially the integration of development experts moving from CIDA. Building from interviews and government and public sector union surveys, this paper examines amalgamation with a focus on the construction of a new “institutional culture” in DFATD/GAC and how the department reorganizes and incorporates CIDA's development expertise and experts. La restructuration du savoir‐faire et du travail en développement lié à la fusion de l'ACDI et du MAECI En 2013, le gouvernement du Canada décide de fusionner l'Agence canadienne de développement international (ACDI) et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) pour former Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAECD), qui prend finalement l'appellation Affaires mondiales Canada (AMC). Même si une telle fusion a formellement pour objectif de garantir la cohérence et l'efficacité sur le plan politique, cela revient à intégrer l'ACDI, un organisme jouissant d'une certaine indépendance et disposant d'importants leviers politiques, dans le giron des affaires étrangères et du commerce international. Des recherches critiques menées récemment attestent de l'importance d'aborder de plus près le travail au quotidien réalisé par les professionnels spécialistes et leur position d'intermédiaire stratégique dans les milieux bureaucratiques afin d'évaluer les processus menant à l'adoption de politiques et de repenser les contours géographiques de la bureaucratie, du savoir‐faire et de l'état capitaliste au sens large. La structure et le fonctionnement du nouveau ministère, et la manière dont il s'acquitte de ses mandats politiques et stratégiques sont tributaires de la réorganisation du travail spécialisé au sein du ministère, en particulier l'intégration des spécialistes du développement en provenance de l'ACDI. Prenant appui sur des entrevues et des sondages effectués auprès du gouvernement et des syndicats de la fonction publique, cet article traite la fusion sous l'angle de la formation d'une nouvelle « culture institutionnelle » propre au MAECD/AMC et de la manière par laquelle le ministère réorganise et intègre le savoir‐faire et les spécialistes en développement de l'ACDI.