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Settler indigeneity and the eradication of the non‐native: self‐determination and biosecurity in the Falkland Islands (Malvinas)

Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

This article analyses how settlers of the Falkland Islands (Malvinas) construct themselves as ‘natives’ through environmental management. Taking a multispecies ethnographic and historical approach to studying the Falkland Islanders’ self‐determination claim, I explore a series of ecological practices that demonstrate how some nonhumans become institutionalized into systems of racial and colonial classification whereas others appear natural. I show how agroindustrial and technoscientific value systems categorize human and nonhuman cohabitants according to degrees of political, economic, and ecological status through particular periods in the Falklands: from the eradication of ‘native pests’ (1833‐1982) to defence against ‘alien invaders’ (1982‐present). Towards a conclusion, I analyse how Islanders have begun to uproot their own ecological imperial past through removal of British‐introduced ‘invasive’ species and native habitat restoration. The article argues that attention to how settlers colonize with natives contributes significantly to a critical multispecies anthropology with broader implications for debates on ethnogenesis and indigeneity. Résumé Le présent article analyse la manière dont les colons des îles Malouines (Falkland) se construisent comme des « natifs » par la gestion de l'environnement. Suivant une approche ethnographique et historique multispécifique pour étudier les revendications d'autodétermination des insulaires, l'auteur explore une série de pratiques écologiques qui montrent comment certaines créatures non humaines sont institutionnalisées au sein de systèmes de classification raciale et coloniale, tandis que d'autres paraissent naturelles. Il montre comment les systèmes de valeurs agro‐industriels et technoscientifiques catégorisent les cohabitants humains et non humains par degrés de statut politique, économique et écologique, en retraçant certaines périodes traversées par les Malouines, de l’éradication des « nuisibles indigènes » (1833‐1982) à la défense contre les « envahisseurs étrangers » (de 1982 au présent). En guise de conclusion, il analyse la manière dont les insulaires ont commencé à évincer leur propre passé impérial écologique en éliminant les espèces « invasives » introduites en provenance des Îles Britanniques et en restaurant l'habitat natif. L'article avance que l'examen de la manière dont les colons colonisent avec les natifs contribue considérablement à une anthropologie multispécifique critique, avec des implications plus larges sur les débats sur l'ethnogenèse et l'autochtonie.