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The counterpublic of the J(ewish) Blogosphere: gendered language and the mediation of religious doubt among ultra‐Orthodox Jews in New York

Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

While there have always been doubters and heretics among ultra‐Orthodox Jews, access to the Internet over the past fifteen years has amplified opportunities for anonymous expression and connection. An early key platform was the Jblogosphere (Jewish Blogosphere), which flourished between 2003 and 2009. This article focuses on four Hasidic bloggers (three men and a woman) who were part of a growing counterpublic of secret religious doubters. I trace how this counterpublic challenged the authority of the ultra‐Orthodox religious public sphere through gendered digital writing and reading in varieties of Yiddish and English. Linguistic resources for those engaging with the new medium of the blog became proxies for bodies that could not change without risk of expulsion. However, the counterpublic remained almost exclusively for men, reproducing the exclusion of women from the ultra‐Orthodox public sphere. The analysis focuses on dynamics between gendered languages and media/semiotic ideologies in order to highlight a historical moment when the mediation of religious doubt became publicly legible, with implications for religious change for individuals and their wider communities. Résumé Si les juifs ultra‐orthodoxes connaissent depuis toujours le doute et l'hérésie, Internet a amplifié, depuis quinze ans, les possibilités d'exprimer ceux‐ci et de nouer des liens de façon anonyme. L'une des premières et plus importantes plates‐formes d'expression était la JBlogosphere (Jewish Blogosphere), particulièrement active entre 2003 et 2009. L'article se concentre sur quatre blogueurs hassidiques (trois hommes et une femme) qui faisaient partie d'un contre‐public, de plus en plus nombreux, exprimant en secret des doutes religieux. L'auteure examine la manière dont ce contre‐public défiait l'autorité de la sphère publique ultra‐orthodoxe par des écrits et une lecture genrés dans les média numériques, dans des formes variées de yiddish et d'anglais. Les ressources linguistiques des utilisateurs de ce nouveau médium devenaient les représentations de corps qui ne pouvaient pas changer sans risquer l'expulsion. Cela étant, ce contre‐public est resté presque exclusivement masculin, reproduisant l'exclusion des femmes de la sphère publique ultra‐orthodoxe. L'analyse se concentre sur la dynamique entre langages genrés et idéologies médiatiques et sémiotiques, dans le but d’éclairer un moment historique dans lequel la médiation du doute religieux est devenue publiquement lisible, avec les implications que cela comporte pour le changement religieux des individus et de leurs communautés.