Grain Transportation Policy Reform in Western Canada
Canadian Journal of Agricultural Economics/Revue canadienne d agroeconomie
Published online on October 17, 2017
Abstract
In 2016, the Minister of Transport released a review of the Canada Transportation Act that recommended the eventual removal of the Maximum Revenue Entitlement (MRE) governing the movement of grain by rail. The MRE is sometimes referred to as a revenue cap, but the MRE sets a maximum average allowable freight rate over all tonnes of grain moved. There is no a priori cap to the revenue or amount of grain moved. We argue that the MRE permitted railways to set prices to promote more efficient movement. This paper evaluates the consequences of ending the MRE in the context of Canada's evolving grain supply chain and its interaction with railways. Assuming cartel behavior among railways, we find that the removal of the MRE for grain transportation could increase rates by $42 to $73/t, depending on the market power of grain companies. Farmer prices were lowered by basis shifts larger than $73 in 2013–14, but a long‐term rate increase of this magnitude could generate regulatory or strategic responses that were not part of our model. In our worst case scenario, farmers lose 90% of their current surplus. Even modest amounts of market power can generate significant farm price reductions.
En 2016, le ministre du Transport déposait le rapport de l'examen de la Loi sur les transports au Canada. Y était proposée l'éventuelle élimination du Revenu admissible maximal (RAM) gouvernant le transport du grain par chemin de fer. L'on qualifie souvent le RAM de plafond du revenu, mais le RAM établit un maximum taux moyen autorisé de fret sur toutes les tonnes de grain acheminées. Aucun plafond n'est fixé pour le revenu ni la quantité de grain transporté. Nous croyons que le RAM a permis aux lignes ferroviaires d'établir leur prix et de promouvoir un transport plus efficient. Cet article évalue les conséquences de l'élimination du RAM au sein du contexte évolutif de la chaine canadienne d'approvisionnement en grain, et ses interactions avec les lignes ferroviaires. Supposant des comportements anticoncurrentiels parmi les lignes ferroviaires, nous concluons que l'élimination du RAM pour le transport du grain pourrait augmenter les taux de 42 $ à 73 $ par tonne, en fonction du pouvoir des sociétés céréalières sur le marché. Les prix agricoles ont été baissés de marges de base dépassant les 73 $ en 2013–14, mais une augmentation du taux de cette envergure à long terme pourrait générer des réactions réglementaires ou stratégiques ne faisant pas partie de notre modèle. Notre pire scénario verrait les exploitations agricoles perdre 90 % de leurs surplus actuels. Même un modéré pouvoir sur le marché peut générer de considérables réductions des prix agricoles.