Black Sea and World Wheat Market Price Integration Analysis
Canadian Journal of Agricultural Economics/Revue canadienne d agroeconomie
Published online on September 24, 2013
Abstract
In 2008–10, Russia and Ukraine together exported an average of 29 million tons of wheat per year, and have become important players in the international wheat market. This research summarizes the short‐ and long‐run wheat price dynamics between Ukraine and Russia, and other major wheat exporters—the United States, European Union (EU), and Canada—from 2004 to 2010. Tests of market price co‐integration (Johansen maximum likelihood test and residual‐based tests) as well as threshold error correction techniques were performed for this purpose. The results suggest that Russian wheat prices were co‐integrated with EU and U.S. wheat prices but not with Canadian wheat prices. Ukrainian wheat prices were found to be co‐integrated with French wheat prices only. The estimated long‐run wheat price transmission elasticities were estimated to be equal to 1.04 between Russian and French (a representative country of the EU) wheat prices, 1.16 between Russian and U.S. wheat prices, and 1.05 between Ukrainian and French wheat prices. We also found the short‐term relationships between the co‐integrated series to be statistically significant. Price adjustments in all co‐integrated prices were found to be symmetric.
Au cours de la période 2008–2010, la Russie et l'Ukraine combinées ont exporté annuellement en moyenne 29 millions de tonnes de blé et sont devenues des acteurs importants sur le marché mondial du blé. Dans la présente étude, nous résumons la dynamique des prix du blé à court et à long terme entre l'Ukraine et la Russie ainsi qu'entre d'autres grands exportateurs de blé, dont les États‐Unis, l'Union européenne et le Canada, pour la période 2004–2010. À cette fin, nous avons effectué des tests de co‐intégration des prix du marché (test de co‐intégration de Johansen par la méthode du maximum de vraisemblance et tests de spécification appliqués aux résidus) et nous avons utilisé des modèles à correction d'erreur. Les résultats de notre étude indiquent que les prix du blé russe étaient co‐intégrés avec les prix du blé européen (Union européenne) et américain, mais qu'ils ne l’étaient pas avec les prix du blé canadien. Les prix du blé ukrainien étaient co‐intégrés avec les prix du blé français uniquement. Les élasticités de transmission de long terme des prix du blé ont été estimées à 1,04 entre les prix du blé russe et français (la France étant un pays représentatif de l'Union européenne), à 1,16 entre les prix du blé russe et américain, et à 1,05 entre les prix du blé ukrainien et français. Nos résultats indiquent également que la relation de court terme entre les séries co‐intégrées était statistiquement significative. Les ajustements de prix de tous les prix co‐intégrés se sont révélés symétriques.