This article presents an analysis of the economic impact of erosion control facilities on farm operations in the watershed of Lake Lagdo in Cameroon. Over the past several decades, erosion control facilities, which are erosion control techniques, have been introduced in Cameroon. No assessment of the impacts of these on farm operations had yet been made. Drawing on data from a survey carried out in 2007 and 2008 and a switching regression model, the study concentrates on the effectiveness of the production factors of parcels of land with and without erosion control facilities. The comparison of the average crop yields of the operations in our sample that either adopted or did not adopt such facilities shows a significant difference, representing up to 10% of the value of the farm production. Proof of a positive selection bias is also found, indicating that the farms with above‐average crop yields are more likely to adopt erosion control facilities. Such facilities on the parcels of land also provide an advantage in terms of increasing the productivity of inputs. The analytical approach developed and the positive conclusion of the selection bias can be pertinent to assessing other soil conservation technologies promoted in the area. L'article analyse l'impact économique des aménagements antiérosifs sur les exploitations agricoles dans le bassin versant du lac Lagdo au Cameroun. Les aménagements antiérosifs, techniques de lutte contre l’érosion, ont été introduits au Cameroun depuis plusieurs décennies. Aucune évaluation des impacts de ces aménagements dans les exploitations agricoles n'a encore été faite. Utilisant les données d'une enquête effectuée en 2007 et 2008 et un modèle de régression avec changement de régime, l’étude se concentre sur la productivité des facteurs de production dans les parcelles avec et sans aménagements antiérosifs. La comparaison des niveaux de rendement moyen des cultures entre les adoptants et les non‐adoptants des aménagements de notre échantillon montre une différence significative qui représente jusqu’à 10% de la valeur de la production agricole. Nous trouvons également des preuves d'un biais de sélection positif qui indique que les agriculteurs avec des rendements des cultures supérieurs à la moyenne sont plus susceptibles d'adopter les aménagements. La présence de ces aménagements dans les parcelles procure aussi un avantage en matière d'accroissement de productivité des intrants. L'approche analytique développée et la conclusion positive du biais de sélection peuvent être pertinentes pour l’évaluation des autres technologies agricoles de conservation des sols diffusées dans la zone.