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Sustenance, nourishment, and cultivation: plants as living cultural heritage for dispersed Chagossians in Mauritius, Seychelles, and the UK

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Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

Applying a critical heritage studies approach to plants, this article explores how plant knowledge and use, plant exchange, and plant symbolism and materiality feature in the social life of the dispersed Chagossian community in Mauritius, Seychelles, and the UK. First, plant use helps to sustain collective knowledge in new environmental conditions and social settings. Second, plant exchange nourishes kinship and other social relationships within the extended community. Third, plant symbolism and materiality cultivate nostalgic links to idealized homelands in the context of community dispersal. Nevertheless, the capacity of plants to contribute to these social processes is limited by challenges to intergenerational knowledge transmission across time and space, and by environmental, financial, and regulatory constraints on plant migration. The article argues that for the displaced Chagossian community, plants are living cultural heritage with social potential (albeit constrained) in the context of dislocation and loss, ongoing suffering, and geographical dispersal. Maintenir, nourrir et cultiver : les plantes, patrimoine culturel vivant des Chagossiens dispersés à Maurice, aux Seychelles et au Royaume‐Uni Résumé Le présent article applique aux végétaux l'approche des études critiques sur le patrimoine pour explorer la façon dont la connaissance et l'utilisation des plantes, leur échange, leur symbolisme et leur matérialité s'inscrivent dans la vie sociale de la diaspora chagossienne à Maurice, aux Seychelles et au Royaume‐Uni. Premièrement, l'utilisation des plantes sert à maintenir le savoir collectif dans de nouvelles conditions d'environnement et de nouveaux cadres sociaux. Deuxièmement, l’échange de plantes nourrit les liens de parenté et autres relations sociales avec la communauté élargie. Troisièmement, le symbolisme et la matérialité des plantes cultivent des liens nostalgiques avec un pays natal idéalisé dans un contexte de dispersion diasporique. Il n'en reste pas moins que la contribution des plantes à ces processus sociaux est limitée par les obstacles à la transmission intergénérationnelle du savoir dans le temps et l'espace et par les restrictions écologiques, financières et réglementaires opposées à la migration des végétaux. L'article fait valoir que pour la communauté chagossienne déplacée, les plantes sont un patrimoine culturel vivant ayant un potentiel social (si restreint soit‐il) dans un contexte de dislocation et de perte, de souffrance encore vive et de dispersion géographique.