Disaggregating the Demand for Pesticides: Does it Matter?
Canadian Journal of Agricultural Economics/Revue canadienne d agroeconomie
Published online on July 14, 2015
Abstract
This paper analyzes the demand of French farmers for pesticides by disaggregating among the three main categories of pesticides. We estimate the demand elasticities of herbicides, insecticides, and fungicides with respect to pesticide expenditure, and also consider crop differentiation. We retain a Linear Approximated Almost Ideal Demand System specification. A Full‐Information Maximum Likelihood estimation procedure is used to deal with corner solution problems and censored data. The estimation is based on two cross‐sections covering pesticide use of three major crops cultivated in France in 2001 and 2006. Our results show that farmers' response to price variation is very low, especially for 2001. Furthermore, elasticities of pesticide expenditure are significantly different across categories: the highest levels are obtained for fungicides and the lowest ones for insecticides. Finally, we find higher own‐price elasticities for herbicides and fungicides than for insecticides, which are less frequently used.
Cet article analyse la demande désagrégée de pesticides des agriculteurs en distinguant les trois principales catégories de traitements (herbicides, insecticides, et fongicides). Les dépenses sont modélisées sous la forme d'un système de demande AIDS linéaire (« Almost Ideal Demand System ») avec comme variables explicatives les caractéristiques des agriculteurs et leurs pratiques culturales. L'estimation par le Maximum de Vraisemblance à Information Complète permet de considérer l'hétérogénéité des niveaux de pression phytosanitaire, qui varient selon les types de traitement, les cultures et/ou les zones géographiques, ce qui se traduit par des niveaux de dépenses nulles pour certaines catégories. Cette méthode d'estimation est appliquée à des données individuelles relatives aux pratiques des agriculteurs pour trois grandes cultures (blé tendre, blé dur et orge) emblavées en France en 2001 et 2006. Les résultats obtenus révèlent que la demande est globalement peu sensible aux variations du prix des produits. En outre, les élasticités prix directes des herbicides et des fongicides sont plus élevées que celles des insecticides, qui correspondent à la catégorie de traitement la moins appliquée.