Catching the pulse: money and circulation in a Sri Lankan marketplace
Journal of the Royal Anthropological Institute
Published online on June 21, 2016
Abstract
This article traces the movement, management, and generation of money in a Sri Lankan wholesale vegetable market, pulling into focus certain local economic and moral logics. What traders do with cash is revealing. I argue that how traders use money – the way it is handled, risked, spent, and lent – exhibits skill, implies hierarchy, and cultivates social connections. Exploring idioms of economic activity such as ‘catching the pulse’ and ‘rolling the money’, the article examines relations between different kinds of trader. Moving money through businesses permits participation in the complex communication network of the market. This is central to existing in the social world of the trader. I argue that following money notes – rather than commodities – as they travel around the marketplace and between the hands of transactors renders ethnographically observable the formations of personhood and long‐term relations that take place in the market.
Saisir le pouls : argent et circulation sur un marché du Sri Lanka
Résumé
L'article retrace le mouvement, la gestion et la génération de l'argent sur un marché de gros maraîcher au Sri Lanka, en mettant l'accent sur certaines logiques économiques et morales locales. Ce que les négociants font de l'argent liquide est révélateur. L'auteur affirme que la manière dont ils utilisent leur argent, le manipulent, le risquent, le dépensent et le prêtent, démontre des compétences, implique une hiérarchie et cultive les liens sociaux. En explorant le langage de l'activité économique, comme la notion de « pouls » ou les « fonds de roulement », l'article examine les relations entre différents types de négociant. La circulation de l'argent à travers les entreprises permet de participer au réseau de communication complexe du marché. Or cette participation est vitale pour exister dans l'univers social du négociant. L'auteur avance que le suivi ethnographique non pas des marchandises mais des billets de banque, dans leur voyage autour du marché et leur passage de main en main au gré des transactions, rend observables la formation de la personne et les relations de longue durée qui s’établissent sur le marché.