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To be Makiran is to see like Mr Parrot: the anthropology of wonder in Solomon Islands

Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

This article lays out a general thesis for the development of a comparative ethnographic approach to the anthropology of wonder. It suggests that wonder is both an index and a mode of challenge to existing ontological premises. Through analytical engagement with the theme of wonder in Western philosophy and the anthropology of ontology, it extends this thesis to include the corollary that different ontological premises give rise to different wonders. Ethnographically, the article supports these claims via analysis of wonder discourses among the Arosi of Solomon Islands. These discourses, it is argued, both respond to and promote ontological transformations in a context where the premises at stake are neither those of the Cartesian dualism commonly ascribed to modernity nor of the relational non‐dualism commonly ascribe to anthropology's ethnographic ‘others’, but of a non‐Cartesian pluralism termed poly‐ontology. Être de Makira, c’est voir comme M. Perroquet : anthropologie de l’émerveillement aux îles Salomon Résumé Le présent article expose une thèse générale pour l’élaboration d’une approche ethnographique comparative de l’ethnologie de l’émerveillement. Il suggère que l’émerveillement est à la fois un indicateur des présupposés ontologiques existants et un moyen de les remettre en question. A partir d’un dialogue analytique avec le thème de l’émerveillement dans la philosophie occidentale ainsi que l’anthropologie de l’ontologie, il élargit cette thèse pour y inclure la corollaire que des prémisses ontologiques différentes donnent naissance à des émerveillements différents. Du point de vue ethnographique, cet article étaie ces affirmations par l’analyse des discours de l’émerveillement chez les Arosi des îles Salomon. Il avance que ces discours répondent aux transformations ontologiques tout en les favorisant, dans un contexte où les prémisses en jeu ne sont ni celles du dualisme cartésien habituellement associé à la modernité, ni celles du non‐dualisme habituellement assigné à « l’autre » ethnographique de l’anthropologie, mais celles d’un pluralisme non cartésien que l’on peut appeler poly‐ontologie.