Expert and Lay Public Risk Preferences Regarding Plants with Novel Traits
Canadian Journal of Agricultural Economics/Revue canadienne d agroeconomie
Published online on June 28, 2016
Abstract
The regulation, commercialization, and adoption of a new technology involve interplay of various stakeholders, including: scientists, researchers, and developers; businesspeople in management, finance, and marketing; government agents in policy and administration; and the general public. Outcomes of these processes are therefore a function of the risk preferences of various stakeholders. Our objective is to investigate the risk preferences regarding plants with novel traits among the lay public and regulatory professionals. We investigate how framing and perceptions affect risk preferences. In particular, we test how the concept of provenance, for example, whether technology is being provided by a public university versus a multinational corporation, might affect respondents’ risk choices. We conducted a modified “Asian disease” experiment to test for Tversky and Kahneman's (1981) prospect theory, adapting the choice task to the context of new technology in agriculture. We found that framing manipulations yielded different results for both experts and laypersons: positive framing induced risk aversion more so than negative framing induced risk seeking. While framing has a strong impact on all respondents, the provenance effect is weak and inconsistent across results.
La règlementation, la commercialisation et l'adoption de nouvelles technologies impliquent l'interaction d'une variété d'acteurs du domaine, incluant : les scientifiques, les chercheurs et développeurs; les gens d'affaires en gestion, finance, marketing; les agents gouvernementaux dans les domaines des politiques et de l'administration; et le public en général. Les résultats de ces processus de ces processus sont donc une fonction de la tolérance au risque des divers acteurs. Notre objectif est d'étudier la tolérance au risque en matière de plants à caractères nouveaux au sein du grand public et des professionnels de la règlementation. Cette enquête se penche sur les effets de la formulation et de la perception sur la tolérance au risque. En particulier, nous testons comment le concept de la provenance, par exemple, si la technologie a été fournie par une université publique versus une corporation multinationale, pourrait affecter les choix des répondants en matière de risque. Afin de vérifier la théorie des perspectives de Tversky et Kahneman (1981), une expérience modifiée de l’« Asian disease », la maladie asiatique a été menée, en adaptant la tâche de choix au contexte des nouvelles technologies en agriculture. Les résultats démontrent que les manipulations des formulations donnaient des résultats différents chez les spécialistes et le grand public : la formulation positive augmentait l'aversion au risque plus que la formulation négative menait à une recherche de risque. Malgré l'impact notable de la formulation sur les répondants, l'effet de la provenance demeure faible et irrégulier dans l'ensemble des résultats.