Contesting the Divided City: Arts of Resistance in Skopje
Published online on July 23, 2016
Abstract
This paper examines issues of power and resistance in “divided cities”. Basing my analysis on fieldwork I carried out in Skopje, Macedonia, I look at how urban space may be constructed and used by hegemonic groups as a means of asserting their power and how, in turn, the city may be a place of resistance where power is contested and public space reappropriated. Drawing on Lefebvre's perspective on the production of space, I compare the conceived city to the lived city and examine how urban inhabitants may resist the division of the city and challenge hegemonic representations. I also draw on Debord's psychogeography to define an artistic, active and participatory approach to urban space through which the inhabitants may re‐conquer their right to the œuvre and to the city. I argue that the city as a lived environment may offer narratives other than division and that there are alternatives to the divided city.
Cet article a pour objet d'analyse les questions de pouvoir et de résistance dans les “villes divisées”. M'appuyant sur un travail de terrain mené à Skopje, en Macédoine, j'examine comment l'espace urbain peut être construit et utilisé par des groupes dominants à des fins de pouvoir et comment, en retour, cet espace peut devenir un lieu de résistance, de contestation et de réappropriation citoyenne. La perspective développée par Lefebvre sur la production de l'espace me permet de comparer la ville conçue à la ville vécue et d'ainsi analyser la manière dont les habitants s'opposent aux divisions urbaines et défient les représentations dominantes. Je m'appuie également sur Debord et son concept de psychogéographie pour formuler une approche artistique, active et participative de l'espace urbain, à travers laquelle les habitants peuvent reconquérir leur droit à l'œuvre et à la ville. Je conclus en défendant l'idée que la ville, en tant qu'espace vécu, a la capacité d'offrir d'autres voix que celles des divisions et qu'il existe en conséquence des alternatives à la ville divisée.