‘There are no chickens in suicide vests’: the decoupling of human rights and animal rights in Israel
Journal of the Royal Anthropological Institute
Published online on July 25, 2016
Abstract
In this article, I consider the shifting politics of animal rights activism in Israel in relation to human rights activism. I find that whereas in the past, human and animal rights activism were tightly linked, today they have become decoupled, for reasons I explore in this article. Although human and animal rights activism once shared social and ideological foundations in Israeli society, today much of the current animal rights activism is assertive and explicit in its disregard for human rights issues, such as the ongoing occupation of Palestine and the treatment of Palestinians. This decoupling has been heightened by the appropriation of animal rights politics by a right‐wing state for the purposes of ethical legitimation. This article considers the dilemmas of ethical responsibilities towards humans and animals as it plays out in one of the most vexed political environments in the world. I consider the shifting politics of human and animal rights activism, and demonstrate how they implicate and entangle each other in the context of the ongoing Israeli‐Palestinian conflict. I further consider what the decoupling of the human and animal rights movements might suggest regarding the ongoing academic critique of human rights and humanism.
« Pas de poulets sous les ceintures d'explosifs » : dissociation des droits de l'homme et des droits de l'animal en Israël
Résumé
Dans cet article, l'auteure examine la politique changeante des mouvements militant pour la protection des animaux en Israël en relation avec ceux qui militent pour la défense les droits de l'homme. Elle montre que les droits de l'homme et ceux des animaux étaient étroitement liés dans les mouvements activistes par le passé mais sont aujourd'hui dissociés, pour des raisons qui sont explorées dans l'article. Bien que ces militantismes aient eu autrefois des bases sociales et idéologiques communes en Israël, les défenseurs des droits des animaux affirment aujourd'hui explicitement leur désintérêt pour les questions de droits de l'homme, notamment l'occupation de la Palestine et le sort des Palestiniens. Cette dissociation a été renforcée par la mainmise d'un État de droite sur la politique de la protection des animaux, à des fins de légitimation éthique. L'article examine les dilemmes de la responsabilité éthique vis‐à‐vis des humains et des animaux dans l'un des environnements politiques les plus bouleversés au monde. Il examine la politique changeante de l'activisme pour les droits humains et animaux et montre comment les uns et les autres s'impliquent mutuellement et sont entremêlés dans le contexte du conflit chronique israélo‐palestinien. L'auteure étudie également les implications du découplage entre les mouvements pour les droits de l'homme et pour la protection des animaux dans le cadre de la critique universitaire actuelle des droits de l'homme et de l'humanisme.