The threat of rebellion: claiming entitled personhood in Central Africa
Journal of the Royal Anthropological Institute
Published online on July 25, 2016
Abstract
A recent anthropological literature on arms‐carrying and violence has sought to understand these undertakings as modes of labour and work. In contrast, I focus on threats, specifically threats made in conjunction with rebellion in the Central African Republic (CAR). Doing so show what the violence/labour approach has missed. Far from seeking to adapt to the exigencies of flexible, uncertain labour circumstances, these men seek to leverage the interests of international interveners in Central African conflicts and revive a statist, entitlement‐centred system in which getting paid indicates status, not work produced. As such, their threats are a critique of their expendability, and a critique of violence, at the same time as they perpetuate the importance of a capacity for violence as a political and personal asset.
La menace de la rébellion : revendiquer un statut de personne dotée de droits en Centrafrique
Résumé
De récentes publications anthropologiques sur le port d'armes et la violence ont cherché à comprendre ces actes comme modes de travail et d'emploi. Le présent article porte plutôt l'attention sur les menaces, et plus précisément les menaces liées à la rébellion en République Centrafricaine (RCA). Ceci permet d'appréhender ce que les approches en termes de violence et d'emploi omettent. En se concentrant sur les menaces des groupes armés comme processus performatifs médiés de multiples manières, il montre qu'au lieu de chercher à s'adapter aux exigences de circonstances de travail flexibles et incertaines, ces hommes tentent de profiter des intérêts des intervenants étrangers dans les conflits centrafricains pour rétablir un système statique et centré sur les droits, dans lequel la rémunération témoigne non pas du travail accompli mais du statut. De ce fait, ces menaces sont une critique de leur dispensabilité et une critique de la violence, tout en perpétuant le sens que la capacité de la violence est un atout politique et personnel important.