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Sorcery and the dividual in Australia

Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

In this article I present an analysis of Australian Aboriginal sorcery, applying concepts from the New Melanesian Ethnography. My starting‐point is Keen's approach to magic among the Yolngu, which engages Strathern's concept of the dividual, but which focuses on the extension of partible aspects of the person in space and time. Building on Keen's analysis, I draw on ethnographic material from Cape York Peninsula to argue that Aboriginal sorcery might be understood not only as the extension of partible aspects of the person, but also in terms of the interplay between the internal divisions and external connections of dividual personhood, linking that interplay to the various invasive techniques understood to be employed by sorcerers. On that basis, I argue that, in the central Peninsula, sorcery beliefs are best understood as forms of ‘indigenous analysis’ (Strathern) or ‘naïve critique’ (Kapferer) that simultaneously articulate and obscure the anxieties that inhere in postcolonial Aboriginal sociality. Sorcellerie et dividu en Australie Résumé L'auteur présente ici une analyse de la sorcellerie aborigène australienne qui utilise les concepts de la Nouvelle ethnographie mélanésienne. Son point de départ est l'approche de la magie chez les Yolngu adoptée par Keen, qui fait appel au concept de dividu de Strathern tout en se concentrant sur l'extension des aspects divisibles de la personne dans l'espace et le temps. L'article part d'un matériel ethnographique recueilli dans la péninsule du Cap York pour avancer, en s'appuyant sur l'analyse de Keen, que la sorcellerie aborigène peut être appréhendée non seulement comme le prolongement d'aspects divisibles de la personne, mais aussi dans une interaction entre les divisions internes et les liens externes de la personnalité dividue, interaction qui peut être liée aux différentes techniques invasives que l'on pense employées par les sorciers. Sur cette base, l'auteur affirme que dans le centre de la péninsule, les croyances dans la sorcellerie se comprennent davantage comme une « analyse indigène » (Strathern) ou une « critique naïve » (Kapferer), qui formule et occulte à la fois les inquiétudes inhérentes à la vie sociale postcoloniale des Aborigènes.