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Necrosociality: isolated death and unclaimed cremains in Japan

Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

Inquiring into concerns surrounding death and the afterlife in an underclass enclave in Japan, this article proposes that the politics of survival involves engaging with the enduring relationship between the living and the dead, referred to as ‘necrosociality’. Based on fieldwork carried out in Yokohama, it explores how ‘isolated death’ (kodokushi) and ‘disconnected spirits’ (muenbotoke) have become major concerns in homeless activism and support, giving rise to various necrosocial innovations and practices. The emergent necrosociality in Yokohama conjures up an alternative logic of care that connects people based on the general premise of inevitable decay and decline rather than familial ties and intimate memories. This article suggests that the concept of necrosociality provides a useful framework for analysing how social relations are negotiated, reaffirmed, or negated through bodily remains and graves, effectively shaping the modes of being and care among the living. Nécrosocialité : morts dans la solitude et cendres non réclamées au Japon Résumé En explorant les interrogations sur la mort et « ce qu'il y au‐delà » dans une enclave défavorisée au Japon, l'auteure suggère ici que la politique de la survie implique de se confronter à une relation durable entre les vivants et les morts, appelée « nécrosocialité ». Sur la base d'un travail de terrain à Yokohama, elle explore la façon dont « la mort dans la solitude » (kodokushi) et « les esprits sans famille » (muenbotoke) sont devenus des thèmes majeurs de l'activisme et de l'aide en faveur des sans‐abri, suscitant diverses innovations et pratiques « nécrosociales ». La nécrosocialité qui émerge à Yokohama suscite une logique différente des soins qui crée entre les individus des liens basés sur l'idée d'une décomposition et d'un déclin inévitables, et non sur des liens familiaux et des souvenirs intimes. L'article suggère que le concept de nécrosocialité crée un cadre utile pour analyser la façon dont les liens sociaux sont négociés, réaffirmés ou niés en relation avec les dépouilles mortelles et les tombes et modèlent ainsi des façons d’être et de prendre soin des autres parmi les vivants.