Templates and exclusions: victim centrism in Canada's Truth and Reconciliation Commission on Indian residential schools
Journal of the Royal Anthropological Institute
Published online on October 13, 2016
Abstract
In this article I use an ethnographic approach to consider the causes and consequences of a focus on ‘survivor’ experience in Canada's Truth and Reconciliation Commission (TRC) on Indian residential schools. In this Truth Commission, the interconnected concepts of ‘survivor’, ‘cultural genocide’, ‘trauma’, and ‘healing’ became reference points for much of the testimony that was presented and the ways the schools were represented. Canada's Truth Commission thus offers an example of the consequences of ‘victim centrism’, including the ways that ‘truth‐telling’ can be influenced by the affirmation of particular survivor experiences and the wider goal of reforming the dominant historical narrative of the state through public education. Canada's TRC was limited by its mandate to a particular kind of institution and scope of collective harm. It was at the same time active in its creation of narrative templates, which guided the expression of traumatic personal experience and affirmed the category of residential school ‘survivor’ as the focal point for understanding policy‐driven loss of language, tradition, and political integrity.
Modèles et exclusions : le victimo‐centrisme dans la commission de vérité et réconciliation canadienne sur les pensionnats autochtones
Résumé
L'auteur utilise ici une approche ethnographique pour examiner les causes et conséquences de l'accent placé sur le vécu des « survivants » au sein de la Commission de vérité et réconciliation canadienne sur les pensionnats autochtones. Dans cette commission, les concepts interconnectés de « survivant », de « génocide culturel », de « traumatisme » et de « guérison » sont devenus des points de référence pour une grande partie des témoignages présentés et pour la manière dont ces écoles ont été représentées. La commission constitue ainsi un exemple des conséquences du « victimo‐centrisme », notamment dans la manière dont le fait de « dire la vérité » peut être influencé par l'affirmation d'expériences particulières de survivants et par le but plus large de réformer le récit historique dominant de l’État par l’éducation publique. Le mandat de la commission de vérité et réconciliation était limité à un type particulier d'institution et au préjudice collectif. Dans le même temps, elle a activement créé des modèles narratifs qui ont guidé l'expression des expériences traumatisantes personnelles et assis la catégorie de « survivant » des pensionnats comme point focal de la compréhension de la perte de la langue, de la tradition et de l'intégrité politique à la suite des politiques menées.