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On human correspondence

Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

In this article I offer an overture to social life, starting from the premise that every living being should be envisaged not as a blob but as a bundle of lines. I show that in joining with one another, these lines comprise a meshwork, in which every node is a knot. And in answering to one another, lifelines co‐respond. I propose the term ‘correspondence’ to connote their affiliation, and go on to show that correspondence rests on three essential principles: of habit (rather than volition), ‘agencing’ (rather than agency), and attentionality (rather than intentionality). I explain habit as ‘doing undergoing’, agencing as a process in which the ‘I’ emerges as a question, and attention as a resonant coupling of concurrent movements. I discuss the ethical and imaginative dimensions of correspondence under the respective rubrics of care and longing. Finally, I spell out the implications of a theory of correspondence for the way we approach classic themes of anthropological inquiry, including kinship and affinity, ecology and economy, ritual and religion, and politics and law. In a coda, I suggest that anthropology, too, must be a discipline of correspondence. De la correspondance humaine Résumé L'auteur propose dans cet article une ouverture sur la vie sociale, partant du principe que tout être vivant doit être envisagé non pas comme une masse mais comme un faisceau de lignes. Il montre qu'en se rejoignant, ces lignes composent un maillage, avec un nœud à chaque croisement. En se répondant, les lignes de vie correspondent (« co‐répondent »). Il propose ce terme de « correspondance » pour décrire leur lien et partant de là, il montre que cette correspondance se fonde sur trois principes essentiels : habitude (plutôt que volonté), « agencement » (plutôt qu'agencéité) et « attentionnalité » (plutôt qu'intentionnalité). Il explique l'habitude comme le fait de « faire ce qu'on subit », l'agencement comme le processus dans lequel « je » émerge comme une question, et l'attention comme un couplage résonant de mouvements concomitants. Il aborde des dimensions éthiques et imaginatives de la correspondance dans les rubriques respectives des soins et de la nostalgie. Enfin, il énonce les implications d'une théorie de la correspondance sur la manière dont nous abordons les thèmes classiques du questionnement anthropologique : parenté et affinité, écologie et économie, rituel et religion, politique et lois. En post‐scriptum, il suggère que l'anthropologie doit, elle aussi, être une discipline de la correspondance.