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The river echoes with laughter: a child‐centred analysis of social change in Amazonia

Journal of the Royal Anthropological Institute

Published online on

Abstract

This article examines radical social, cultural, and political changes taking place in Amazonia from the perspective of indigenous children and youth: a group who, despite their demographic prevalence, have received limited attention in the regional literature. Drawing on fieldwork with Matses people in Peru, I consider how children and youth are playing a critical role in the transition from a hunter‐gatherer, forest‐based society towards a riverine lifestyle that is increasingly engaged in trade, the market economy, and exchanges with chotac, or non‐indigenous people. I argue that by engaging with their surroundings through playing and working, Matses children are becoming affectively attached to some parts of the world rather than others. This represents a purposeful shift from the lifestyle and worldviews of older generations and highlights how children are active agents who shape possible future directions of Matses society and transform the community's relationships with the world. Accordingly, I propose a child‐centred view of social change that seeks to demonstrate the implications of children's creativity and agency for society at large and its future development. Écho de rires sur la rivière : une analyse à hauteur d'enfant des changements sociaux en Amazonie Résumé Le présent article examine les changements sociaux, culturels et politiques radicaux qui se produisent en Amazonie du point de vue des enfants et des jeunes autochtones, un groupe relativement négligé dans la littérature régionale malgré sa prévalence démographique. À partir d'un travail de terrain avec le peuple Matsés au Pérou, l'auteure examine le rôle essentiel des enfants et des jeunes dans la transition d'une société forestière de chasseurs‐cueilleurs à un mode de vie riverain, essentiellement axé sur le commerce, l'économie de marché et les échanges avec les Chotac, les non‐indigènes. Elle affirme qu'en interagissant avec leur environnement par le jeu et le travail, les enfants matsés s'attachent affectivement à certaines parties de leur monde plutôt qu'à d'autres. Ce faisant, ils se détournent délibérément du mode de vie et de la vision du monde des générations précédentes. L'article montre comment les enfants sont des agents actifs qui tracent les orientations futures possibles de la société matsés et transforment les relations de leur communauté avec le monde. En conséquence, l'auteure propose une vision à hauteur d'enfant du changement social, qui cherche à démontrer les implications de la créativité et de l'agencéité des enfants pour la société au sens plus large et son développement futur.